La France est touchée mardi par une forte mobilisation sociale en faveur d'une hausse du pouvoir d'achat, rapporte l’AFP.
Les conducteurs de taxis protestent contre la concurrence des voitures de transport avec chauffeur (VTC). Des échauffourées ont eu lieu en région parisienne.
Une vingtaine de personnes ont été interpellées, tandis qu'un manifestant a été blessé, renversé par un véhicule, à l'aéroport d'Orly (sud de Paris).
Le Premier ministre Manuel Valls, qui a reçu les chauffeurs en délégations à la mi-journée, a condamné ces violences "inadmissibles".
Selon la préfecture de police, 1.500 taxis ont été comptabilisés sur différents sites en région parisienne, en particulier à Orly où quelques dizaines de contestataires ont organisé un filtrage sur une autoroute voisine, dans une ambiance électrique.
Soutenus par des collègues espagnols, belges ou suisses, les taxis étaient aussi présents à l'aéroport de Roissy, au nord de la capitale, et dans Paris intra-muros à proximité du ministère de l'Economie.
"Je suis taxi", "Stop macronisation" (allusion à la politique suivie par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron), "Macron démission", "Terrorisme économique", "Macron-Uber complices", "Loi non appliquée", "Halte à la déréglementation" : partout les slogans ciblent la loi Macron.
Les incidents ont éclaté en début de matinée dans l'ouest de la capitale, où des taxis ont interrompu la circulation dans les deux sens sur le périphérique parisien et incendié des pneus qui dégageaient une épaisse fumée noire.
Avec AFP