Le Soudan du Sud n’est pas prêt à suspendre sa production de pétrole, en dépit des menaces du président soudanais de fermer ses pipelines, en réponse au soutien présumé du sud aux groupes rebelles. Juba a plutôt décidé de faire appel à l’Union africaine (UA) pour aider à résoudre le conflit.
La production de l’or noir se poursuit donc au Soudan du Sud malgré l’ordre émis par le président soudanais Omar el-Béchir pour l’arrêt de tout transfert de pétrole à travers les oléoducs du nord. Les récentes menaces en provenance de Khartoum ont été accueillies avec surprise par le gouvernement sud-soudanais, indique Pagan Amum, chef de la délégation du Soudan du Sud dans les négociations entre les deux pays.
« Il n’y a aucun arrêt au niveau de la production », fait-il savoir, car aucune raison n’expliquerait une telle mesure, l’accord sur le pétrole étant très précis, selon lui. « Les termes sont clairs et leur application ne devrait faire l’objet d’aucune autre condition », a dit M. Amum.
Le président el-Béchir a ordonné l’arrêt des exportations de pétrole du sud tant que Juba continuera d’offrir son appui aux rebelles opérant dans la zone frontalière. La menace de Khartoum intervient à peine 3 mois après la signature d’un accord entre les deux Soudans, pour la livraison du pétrole. Un accord rendu possible par plusieurs mois de négociations ardues. Encore faut-il rappeler que la plupart des accords signés par les deux gouvernements depuis septembre 2012 n’ont été que très partiellement respectés.
Pour le négociateur en chef, l’intervention de l’UA s’avère nécessaire en vue de faciliter l’application de l’accord sur la production et le transport du pétrole sud-soudanais, qui doit forcément passer par le Soudan, au moins pour le moment.
Le président sud-soudanais Salva Kiir en appelle à l’UA pour qu’elle intervienne et aide les belligérants du Soudan à se retrouver autour d’une table de négociation afin de mettre fin à leur conflit, a dit M. Amum.
Plus tôt cette semaine, la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, avait déclaré que l’équipe de haut niveau chargée par l’UA de travailler sur l’application des accords a fait un bon travail depuis la séparation des deux Soudans en 2011 ; par conséquent, un changement d’approche n’est pas nécessaire.
Le responsable de cette équipe de médiation, l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, a fait parvenir cette semaine aux présidents el-Béchir et Kiir une lettre contenant de nouvelles propositions pour la mise en œuvre des accords qu’ils ont déjà signés. Les délégations des deux pays devraient se rencontrer en Éthiopie dans les prochaines semaines.
La production de l’or noir se poursuit donc au Soudan du Sud malgré l’ordre émis par le président soudanais Omar el-Béchir pour l’arrêt de tout transfert de pétrole à travers les oléoducs du nord. Les récentes menaces en provenance de Khartoum ont été accueillies avec surprise par le gouvernement sud-soudanais, indique Pagan Amum, chef de la délégation du Soudan du Sud dans les négociations entre les deux pays.
« Il n’y a aucun arrêt au niveau de la production », fait-il savoir, car aucune raison n’expliquerait une telle mesure, l’accord sur le pétrole étant très précis, selon lui. « Les termes sont clairs et leur application ne devrait faire l’objet d’aucune autre condition », a dit M. Amum.
Le président el-Béchir a ordonné l’arrêt des exportations de pétrole du sud tant que Juba continuera d’offrir son appui aux rebelles opérant dans la zone frontalière. La menace de Khartoum intervient à peine 3 mois après la signature d’un accord entre les deux Soudans, pour la livraison du pétrole. Un accord rendu possible par plusieurs mois de négociations ardues. Encore faut-il rappeler que la plupart des accords signés par les deux gouvernements depuis septembre 2012 n’ont été que très partiellement respectés.
Pour le négociateur en chef, l’intervention de l’UA s’avère nécessaire en vue de faciliter l’application de l’accord sur la production et le transport du pétrole sud-soudanais, qui doit forcément passer par le Soudan, au moins pour le moment.
Le président sud-soudanais Salva Kiir en appelle à l’UA pour qu’elle intervienne et aide les belligérants du Soudan à se retrouver autour d’une table de négociation afin de mettre fin à leur conflit, a dit M. Amum.
Plus tôt cette semaine, la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, avait déclaré que l’équipe de haut niveau chargée par l’UA de travailler sur l’application des accords a fait un bon travail depuis la séparation des deux Soudans en 2011 ; par conséquent, un changement d’approche n’est pas nécessaire.
Le responsable de cette équipe de médiation, l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, a fait parvenir cette semaine aux présidents el-Béchir et Kiir une lettre contenant de nouvelles propositions pour la mise en œuvre des accords qu’ils ont déjà signés. Les délégations des deux pays devraient se rencontrer en Éthiopie dans les prochaines semaines.