Le porte-parole du gouvernement Michael Makuei a déclaré mercredi que la proposition donne aux Nations Unies la capacité de gouverner.
Le texte appelle également à un vote d’embargo sur les armes au Soudan du Sud si le Secrétaire général Ban Ki-moon rapporte dans une période d’un mois que les autorités ont bloqué la force régionale.
Le Conseil de sécurité pourrait voter vendredi sur la proposition.
Après la reprise des combats le mois dernier, un ancien envoyé spécial américain avait suggéré que l'Union Africaine et l’Onu administrent temporairement le pays.
Des responsables onusiens affirment que le gouvernement a commencé une répression en saisissant des dizaines de passeports de travailleurs de l’organisation et en imposant des restrictions sur les voyages et la livraison de l'aide alimentaire.
La reprise de combats meurtriers le mois dernier dans la capitale Juba -après l’accord de paix signé en août 2015- a suscité la crainte d'une nouvelle guerre civile et aggravé la crise humanitaire au Soudan du Sud.