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Julian Assange entendu en Equateur pour une affaire de viol


Julian Assange, le fondateur de Wikileaks
Julian Assange, le fondateur de Wikileaks

L'Equateur lancera le 17 octobre la procédure permettant d'entendre le fondateur de Wikileaks Julian Assange, réfugié dans son ambassade à Londres, sur une accusation de viol en Suède, a annoncé le parquet équatorien.

Le ministère des Affaires étrangères équatorien avait annoncé en août l'audition de l'Australien de 45 ans, sans fixer de date précise.

"Les procédures débuteront le 17 octobre 2016, à 10H00 (09H00 GMT), au siège de l'ambassade d'Equateur à Londres", selon un communiqué du parquet.

La suite "dépendra des informations fournies par Julian Assange", selon ce texte. "Il n'y aura pas nécessairement d'audition ce jour là mais c'est plutôt le lancement des procédures pour pouvoir recueillir les déclarations" de l'intéressé, a expliqué à l'AFP une source du parquet.

Le procureur équatorien Wilson Toainga a été désigné pour faire le lien entre la justice suédoise et Assange, réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres depuis 2012, selon le communiqué du parquet.

M. Toainga "prendra la déclaration sur la base d'une feuille de questions remise par le ministère de la Justice suédois (...) ainsi qu'une possible prise de fluides corporels" si Assange est d'accord. Le parquet a autorisé la présence de la procureure générale suédoise Ingrid Isgren et une fonctionnaire de police Cecilia Redell, selon la même source. Stockholm exige qu'elles mènent l'interrogatoire.

L'Australien est sous le coup d'un mandat d'arrêt dans le cadre de cette enquête, après la plainte pour viol déposée par une Suédoise en 2010. Assange nie les faits, dénonçant une manoeuvre pour l'extrader vers les Etats-Unis qui veulent le juger pour la diffusion d'informations secrètes.

Co-fondateur du site WikiLeaks, qui a diffusé depuis 2010 plus de 250.000 documents révélant les dessous de la diplomatie américaine, M. Assange avait demandé l'asile à Quito pour échapper à une extradition vers la Suède, craignant d'être ensuite renvoyé vers les États-Unis.

En mai, un tribunal de Stockholm avait maintenu le mandat d'arrêt du fait du "risque qu'il fuie ou se dérobe d'une manière ou d'une autre à un procès ou une condamnation".

Assange invoque lui une décision d'un groupe de travail de l'ONU qui en février l'a estimé victime d'une "détention arbitraire".

Avec AFP

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