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"Jungle" de Calais: l'ONU demande un hébergement approprié pour les migrants


La police anti-émeute sécurise les travailleurs et les grosses machines qui démolissent les habitations de fortune des migrants à Calais, France, 27 octobre 2016.
La police anti-émeute sécurise les travailleurs et les grosses machines qui démolissent les habitations de fortune des migrants à Calais, France, 27 octobre 2016.

L'ONU a demandé vendredi à la France d'offrir "un hébergement approprié" aux demandeurs d'asile de la "Jungle" de Calais, où une centaines de jeunes migrants ont passé la nuit dans des abris de fortune.

"Les autorités françaises ont annoncé que la +Jungle+ était désormais close, mais nous avons connaissance que certains réfugiés et migrants, dont des mineurs, sont toujours sur place et auraient dormi dans des conditions difficiles", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR).

"Nous avons demandé aux autorités françaises d'offrir un hébergement approprié à tous les demandeurs d'asile, y compris ceux de la +Jungle+", a-t-il souligné.

Le porte-parole a ajouté que le HCR avait demandé que "des arrangements spéciaux soient pris pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans la +Jungle+ (...) avant la fermeture du site".

L'agence de l'ONU, qui a des représentants sur place à Calais, s'est engagée à "continuer à oeuvrer à l'identification et la protection des enfants et d'autres personnes dans le besoin à Calais".

Une centaine de jeunes migrants, éloignés jeudi de la "Jungle" par les forces de l'ordre, ont finalement passé la nuit dans une zone du bidonville démantelée en mars, a constaté un journaliste de l'AFP vendredi.

Ces jeunes hommes se disent pour la plupart mineurs mais, faute d'avoir été enregistrés comme tels, ils n'ont pas été mis à l'abri au Centre d'accueil provisoire (CAP) qui jouxte la "Jungle" en cours de démantèlement.

Jeudi, le gouvernement britannique avait appelé la France à protéger "comme il se doit" les mineurs toujours bloqués dans cette zone.

Les autorités françaises ont répliqué en souhaitant "que le Royaume-Uni prenne rapidement ses responsabilités et accueille ces mineurs, qui souhaitent être transférés au Royaume-Uni".

Avec AFP

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