"Les autorités françaises ont annoncé que la +Jungle+ était désormais close, mais nous avons connaissance que certains réfugiés et migrants, dont des mineurs, sont toujours sur place et auraient dormi dans des conditions difficiles", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR).
"Nous avons demandé aux autorités françaises d'offrir un hébergement approprié à tous les demandeurs d'asile, y compris ceux de la +Jungle+", a-t-il souligné.
Le porte-parole a ajouté que le HCR avait demandé que "des arrangements spéciaux soient pris pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans la +Jungle+ (...) avant la fermeture du site".
L'agence de l'ONU, qui a des représentants sur place à Calais, s'est engagée à "continuer à oeuvrer à l'identification et la protection des enfants et d'autres personnes dans le besoin à Calais".
Une centaine de jeunes migrants, éloignés jeudi de la "Jungle" par les forces de l'ordre, ont finalement passé la nuit dans une zone du bidonville démantelée en mars, a constaté un journaliste de l'AFP vendredi.
Ces jeunes hommes se disent pour la plupart mineurs mais, faute d'avoir été enregistrés comme tels, ils n'ont pas été mis à l'abri au Centre d'accueil provisoire (CAP) qui jouxte la "Jungle" en cours de démantèlement.
Jeudi, le gouvernement britannique avait appelé la France à protéger "comme il se doit" les mineurs toujours bloqués dans cette zone.
Les autorités françaises ont répliqué en souhaitant "que le Royaume-Uni prenne rapidement ses responsabilités et accueille ces mineurs, qui souhaitent être transférés au Royaume-Uni".
Avec AFP