Alléguant une perte de revenus et des dommages à sa réputation, le club réclamait 444 millions d'euros à la Fédération italienne (FIGC) et au Comité olympique italien (Coni) après le retrait de son titre de champion d'Italie en 2006 et sa relégation en Serie B, à la suite de ce scandale de matches truqués.
Le Tribunal administratif régional de Rome a estimé "ne pas avoir juridiction" car l'appel de la Juve avait "déjà été traité" par l'instance d'arbitrage du Coni.
Le club avait en effet perdu en octobre 2006 un précédent appel de ces sanctions devant la chambre d'arbitrage du Comité olympique italien.
Faisant partie des cinq clubs mis en cause dans le scandale, pour avoir pesé sur la désignation des arbitres, la Juve avait écopé des sanctions les plus sévères, privée de ses titres de champion d'Italie 2005 et 2006 et reléguée en deuxième division.
Les médias italiens n'ont pas précisé pourquoi le club ne contestait que les sanctions portant sur l'année 2006 et non sur 2005.
Avec AFP