"C'est vrai que nous sommes Ivoiriens et la fibre patriotique veut qu'on soutienne notre pays. Mais on est aussi lucides par rapport au fait que rien, presque rien n'a été fait eu égard à l'organisation d'une Coupe d'Afrique des nations", a déclaré Bonaventure Kalou, 41 ans, sur la chaîne publique RTI.
"Est-ce qu'on aurait été prêts pour 2021 ? C'est la grande question que tous les Ivoiriens se posent. Le glissement de date n'est pas une si mauvaise nouvelle. Ce sont deux années supplémentaires pour la construction des installations devant accueillir la CAN", a fait remarquer l'ancien joueur du Paris SG et d'Auxerre, désormais maire de la commune de Vavoua (centre-ouest, 400.000 habitants).
En 2014, la Confédération africaine de football (CAF) avait attribué les trois prochaines CAN d'un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d'Ivoire et 2023 à la Guinée.
Mais l'organisation de l'édition 2019 a été retirée au Cameroun - au bénéfice de l'Égypte - en raison du retard pris dans les travaux. Dans un grand jeu de chaises musicales, la CAF a confié l'édition 2021 au Cameroun, celle de 2023 à la Côte d'Ivoire et celle de 2025 à la Guinée.
Mais la Fédération ivoirienne de football (FIF) compte bien accueillir la compétition dès 2021. Elle a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester le glissement de dates choisi par la confédération.
La procédure suit en ce moment son cours. Pour sa part, le président de la CAF Ahmad Ahmad se propose de venir à Abidjan pour rencontrer les autorités ivoiriennes.