Son avion doit décoller lundi à 21H30 heure de Washington (mardi à 01H30 GMT).
La durée conséquente de la visite, du mardi 9 au samedi 13 novembre, souligne la volonté de la Maison Blanche d'enfin tourner la page, après l'annonce d'une nouvelle alliance de défense autour des États-Unis dans le Pacifique, qui les voit souffler un énorme contrat de sous-marins australiens initialement promis à la France.
Avant Kamala Harris, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale Jake Sullivan s'étaient rendus à Paris pour apaiser les relations.
Et le président Joe Biden, à sa façon, est aussi allé en terre française, puisqu'il a rencontré son homologue Emmanuel Macron il y a dix jours à l'ambassade de France près le Saint-Siège, à Rome.
La vice-présidente sera reçue mercredi 10 novembre par le président français au palais de l'Élysée, pour discuter notamment de la "sécurité européenne, de l'Indo-pacifique, de la santé au niveau mondial", selon la Maison Blanche.
Un renforcement de la coopération entre France et États-Unis dans le domaine spatial devrait aussi être au menu de la visite, selon un communiqué commun publié à l'occasion de la rencontre entre Joe Biden et Emmanuel Macron.
La vice-présidente, première femme à occuper ce poste dans l'histoire des États-Unis, se rendra le même jour avec son époux Doug Emhoff au cimetière militaire américain de Suresnes, près de Paris.
Le 11 novembre, "journée des vétérans" aux États-Unis, Kamala Harris participera aux cérémonies de commémoration de l'armistice de 1918 mettant fin à la Première Guerre mondiale. Elle prendra part le même jour au Forum de Paris sur la paix, organisé par Emmanuel Macron.
Autres étapes prévues : un passage le mardi 9 novembre à l'Institut Pasteur, et, le 12 novembre, une participation à la conférence internationale sur la Libye.
Ce grand rendez-vous international est censé préparer l'élection présidentielle du 24 décembre, qui devrait être suivie un mois plus tard d'élections législatives. Ces scrutins sont censés mettre fin à une décennie de chaos dans le pays après la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi.