Les pourparlers de Kampala sur le conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo se poursuivent. Depuis samedi, les comités techniques du gouvernement congolais et du Mouvement du 23-mars (M23), ont repris les travaux, et ce mercredi 10 avril, chaque délégation a remis un dpcument au médiateur ougandais, qui précédera à son examen en vue d’un accord final.
En tant que facilitateur, le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, a prévenu que l’accord devait être conclu dans les deux semaines.
Selon les deux partis et les observateurs, de grandes divergences persistent, ce qui suscite des interrogations sur un éventuel compromis, bien que l’heureuse issue de ces pourparlers se fasse attendre depuis longtemps.
Hormis les questions politiques et socio-économiques qui restent un mystère, des précisions restent à apporter concernant la résolution de la question militaire, Kinshasa exigeant la dissolution du M23, alors que ce mouvement veut en particulier l’intégration de tous ses chefs dans l’armée congolaise. Il pourrait alors s’agir d’un retour, de facto, à l’accord de 2009, sans que l’on puisse entrevoir un quelconque progrès dans les discussions jusqu’ici.
Selon le numéro 2 de la délégation du M23, l'ex-député d'opposition destitué, Roger Lumbala, qui est également président du Rassemblement Congolais pour la Démocratie Nationale (RCD-N), « le M23 a confectionné son propre projet d’accord qu’il a remis ce matin au ministre de la Défense » ougandais. C’est donc au ministre « de faire la synthèse des deux projets pour dégager un consensus qui sera accepté par les deux parties, afin que cela soit transformé en accord de Kampala entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Mouvement du M23 » a-t-il ajouté.
Quant au revendications du M23, a poursuivi M. Lumbala, certaines ont été reprises au niveau du Conseil de Cécurité des Nations Unies. « La solution que nous voulons, c’est la réconciliation nationale qui va tendre à la démocratisation du système, qui permettra une bonne gestion, afin que les citoyens congolais puisse bénéficier de la redistribution des richesses ». Aujourd’hui, « le pays est en train d’être bradé » a-t-il estimé.
Le vice-président de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala, Apollinaire Malumalu, a confirmé à la VOA que le médiateur ougandais s’était vu remettre des projets d'accord de la part des deux parties, et qu'il se donnerait probablement jusqu’à samedi pour leur examen.
En tant que facilitateur, le ministre ougandais de la Défense, Crispus Kiyonga, a prévenu que l’accord devait être conclu dans les deux semaines.
Selon les deux partis et les observateurs, de grandes divergences persistent, ce qui suscite des interrogations sur un éventuel compromis, bien que l’heureuse issue de ces pourparlers se fasse attendre depuis longtemps.
Hormis les questions politiques et socio-économiques qui restent un mystère, des précisions restent à apporter concernant la résolution de la question militaire, Kinshasa exigeant la dissolution du M23, alors que ce mouvement veut en particulier l’intégration de tous ses chefs dans l’armée congolaise. Il pourrait alors s’agir d’un retour, de facto, à l’accord de 2009, sans que l’on puisse entrevoir un quelconque progrès dans les discussions jusqu’ici.
Selon le numéro 2 de la délégation du M23, l'ex-député d'opposition destitué, Roger Lumbala, qui est également président du Rassemblement Congolais pour la Démocratie Nationale (RCD-N), « le M23 a confectionné son propre projet d’accord qu’il a remis ce matin au ministre de la Défense » ougandais. C’est donc au ministre « de faire la synthèse des deux projets pour dégager un consensus qui sera accepté par les deux parties, afin que cela soit transformé en accord de Kampala entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Mouvement du M23 » a-t-il ajouté.
Quant au revendications du M23, a poursuivi M. Lumbala, certaines ont été reprises au niveau du Conseil de Cécurité des Nations Unies. « La solution que nous voulons, c’est la réconciliation nationale qui va tendre à la démocratisation du système, qui permettra une bonne gestion, afin que les citoyens congolais puisse bénéficier de la redistribution des richesses ». Aujourd’hui, « le pays est en train d’être bradé » a-t-il estimé.
Le vice-président de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala, Apollinaire Malumalu, a confirmé à la VOA que le médiateur ougandais s’était vu remettre des projets d'accord de la part des deux parties, et qu'il se donnerait probablement jusqu’à samedi pour leur examen.