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Émeutes aux abords de Nairobi suite au rasage par bulldozer de constructions jugées anarchiques


Un policier tient un pistolet lors d'une manifestation dans le bidonville de Kariobangi à Nairobi, au Kenya, le 8 mai 2020. (AP Photo/Brian Inganga)
Un policier tient un pistolet lors d'une manifestation dans le bidonville de Kariobangi à Nairobi, au Kenya, le 8 mai 2020. (AP Photo/Brian Inganga)

La associations de droits de l'homme critiquent le rasage au bulldozer de maisons et de magasins dans un bidonville de Nairobi en plein confinement.

Des émeutes ont éclaté vendredi dans un faubourg de la capitale kenyane.

La police de Nairobi aurait utilisé des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des armes à feu sur des manifestants après qu'ils soient descendus dans la rue pour protester contre la démolition de constructions jugées anarchiques par la municipalité.

La destruction de ces maisons et magasins, en plein confinement dû au coronavirus, a laissé environ 7000 personnes sans abri. Ce qui a attisé la colère des populations.

Tout est parti du bidonville de Korogocho. Les manifestations se sont ensuite étendues le long d'un périphérique qui relie cette zone au reste de la capitale du Kenya. Les manifestants ont brûlé des pneus et érigé des barricades. La police n'a pas tardé à intervenir.

Selon les autorités de la ville, les structures détruites avaient été construites sans autorisation sur des terres appartenant au gouvernement. La démolition a débuté lundi.

Les militants des droits de l'homme ont dénoncé l'action du gouvernement non seulement à cause de la période choisie pour une telle action mais aussi pour l'usage de force excessive par la police.

(Article traduit et adapté de l'anglais par VOA Afrique. Version originale>>)

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