Le drame de la prise d’otage au centre commercial Westgate Mall de Nairobi s’est poursuivi toute la journée ce lundi.
Selon le ministre kenyan de l'Intérieur, la plupart des otages saisis par les militants islamistes qui ont pris d'assaut le centre commercial samedi ont pu être sauvés, mais ces informations restent à confirmer.
Joseph Ole Lenku a déclaré que les forces kényanes contrôlent pleinement le centre de Westgate. Deux hommes armés ont été tués durant l'opération militaire en cours, a-t-il précisé. Il s’exprimait après que des témoins eurent entendu plusieurs grosses explosions provenant du centre commercial, qui ont été suivies de coups de feu. Une colonne d'épaisse fumée noire s’échappait du centre commercial après les explosions.
L’armée a investi le centre dans la nuit de dimanche à lundi.
Jusqu’à présent, a poursuivi M. Lenku, on recense 62 morts. A noter néanmoins que la Croix Rouge kenyane évoque le chiffre de 69 victimes, 175 blessés et au moins 65 disparus. On ignore combien d’otages ont pu être sauvés, et combien restent toujours dans le centre commercial.
L’attaque contre le Westgate Mall a été revendiquée par les shebab, la milice terroriste somalienne, qui a dit chercher à venger l’intervention militaire kenyane en Somali. Un porte-parole des shebabs a diffusé un message audio dans lequel il avertissait : « Soit vous quittez notre pays, soit vous vivez avec des attaques constantes ». Les forces kenyanes sont entrées en Somalie il y a deux ans pour lutter contre les shebabs qui traversaient fréquemment la frontière pour mener des attaques.
Le président Uhuru Kenyatta a promis de tenir ferme face à la menace du terrorisme et de punir les auteurs de l'attaque « rapidement » et « très douloureusement ».
Il a déclaré dimanche que l’un de ses neveux et sa fiancée ont été tués lors de l’attentat, et qu'il ressent la douleur de chaque vie perdue.
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s’est entretenu avec son homologue kenyan dimanche. M. Kerry a qualifié l'attaque « d’énorme offense contre l’idée que chacun se fait du bien et du mal ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU et le Secrétaire général, Ban Ki-moon, ont également fermement condamné l'attaque. M. Ban l’a qualifiée d’acte « prémédité » et « totalement répréhensible », vu qu’il ciblait des civils sans défense.
Trois britanniques se trouvaient parmi les victimes de l’attaque, ainsi que des ressortissants de la France, du Canada, de la Chine, de l'Inde et de la Corée du Sud. Aucun Américain n’est mort, ont signalé les États-Unis, mais certains ont été blessés. Le président Barack Obama a téléphoné au président Kenyatta dimanche pour exprimer ses condoléances et réaffirmer l'engagement des Etats-Unis à lutter contre le terrorisme.
La Cour pénale internationale (CPI) a permis au vice-président kenyan, William Ruto, de rentrer dans son pays, lui accordant un congé d'une semaine. M. Ruto est actuellement traduit en justice à La Haye pour crimes contre l'humanité en rapport avec les violences inter-etniques survenues après l’élection présidentielle de 2007, qui ont coûté la vie à plus de 1.000 personnes et fait des centaines de milliers de déplacés. Son procès s’est ouvert le 10 septembre.
Selon le ministre kenyan de l'Intérieur, la plupart des otages saisis par les militants islamistes qui ont pris d'assaut le centre commercial samedi ont pu être sauvés, mais ces informations restent à confirmer.
Joseph Ole Lenku a déclaré que les forces kényanes contrôlent pleinement le centre de Westgate. Deux hommes armés ont été tués durant l'opération militaire en cours, a-t-il précisé. Il s’exprimait après que des témoins eurent entendu plusieurs grosses explosions provenant du centre commercial, qui ont été suivies de coups de feu. Une colonne d'épaisse fumée noire s’échappait du centre commercial après les explosions.
L’armée a investi le centre dans la nuit de dimanche à lundi.
Jusqu’à présent, a poursuivi M. Lenku, on recense 62 morts. A noter néanmoins que la Croix Rouge kenyane évoque le chiffre de 69 victimes, 175 blessés et au moins 65 disparus. On ignore combien d’otages ont pu être sauvés, et combien restent toujours dans le centre commercial.
L’attaque contre le Westgate Mall a été revendiquée par les shebab, la milice terroriste somalienne, qui a dit chercher à venger l’intervention militaire kenyane en Somali. Un porte-parole des shebabs a diffusé un message audio dans lequel il avertissait : « Soit vous quittez notre pays, soit vous vivez avec des attaques constantes ». Les forces kenyanes sont entrées en Somalie il y a deux ans pour lutter contre les shebabs qui traversaient fréquemment la frontière pour mener des attaques.
Le président Uhuru Kenyatta a promis de tenir ferme face à la menace du terrorisme et de punir les auteurs de l'attaque « rapidement » et « très douloureusement ».
Il a déclaré dimanche que l’un de ses neveux et sa fiancée ont été tués lors de l’attentat, et qu'il ressent la douleur de chaque vie perdue.
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s’est entretenu avec son homologue kenyan dimanche. M. Kerry a qualifié l'attaque « d’énorme offense contre l’idée que chacun se fait du bien et du mal ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU et le Secrétaire général, Ban Ki-moon, ont également fermement condamné l'attaque. M. Ban l’a qualifiée d’acte « prémédité » et « totalement répréhensible », vu qu’il ciblait des civils sans défense.
Trois britanniques se trouvaient parmi les victimes de l’attaque, ainsi que des ressortissants de la France, du Canada, de la Chine, de l'Inde et de la Corée du Sud. Aucun Américain n’est mort, ont signalé les États-Unis, mais certains ont été blessés. Le président Barack Obama a téléphoné au président Kenyatta dimanche pour exprimer ses condoléances et réaffirmer l'engagement des Etats-Unis à lutter contre le terrorisme.
La Cour pénale internationale (CPI) a permis au vice-président kenyan, William Ruto, de rentrer dans son pays, lui accordant un congé d'une semaine. M. Ruto est actuellement traduit en justice à La Haye pour crimes contre l'humanité en rapport avec les violences inter-etniques survenues après l’élection présidentielle de 2007, qui ont coûté la vie à plus de 1.000 personnes et fait des centaines de milliers de déplacés. Son procès s’est ouvert le 10 septembre.