La tête de l’un des quatre terroristes présumés mise à prix pour 20.000 dollars.
"Les terroristes étaient lourdement armés et ont ouvert le feu sur nos agents", lors du raid mené aux premières heures de mercredi, "il y a eu une fusillade et quatre d'entre eux ont été mortellement blessés", a déclaré le chef de la police de Malindi, Matawa Muchangi.
Deux autres suspects, blessés par balles, sont parvenus à prendre la fuite, a-t-il ajouté.
Suleiman Mohamed Awadh, 25 ans, identifié parmi les quatre personnes tuées, figurait sur une liste de suspects - diffusée juste après l'attaque de l'Université de Garissa, qui avait fait au moins 148 morts en avril, par un commando islamiste shebab - pour la capture de chacun desquels la police offrait 20.000 dollars de récompense.
La police a indiqué avoir agi sur la foi d'un renseignement. Alors que les policiers se trouvaient devant la maison, louée par les suspects dans la station balnéaire de Malindi, très prisée des touristes notamment italiens, les occupants ont lancé une grenade avant de tirer.
Des armes et des téléphones portables ont ensuite été découverts dans la maison, ainsi qu'une lettre adressée aux shebab somaliens leur demandant des fonds et des cartes de Malindi, sur lesquelles le commissariat, un supermarché et le touristique Parc marin étaient soulignés.
Le secteur touristique kényan a souffert ces dernières années de la succession d'attaques - parfois spectaculaires - menées par les shebab au Kenya, qui ont fait plus de 400 morts depuis 2013.
La côte kényane, célèbre pour ses plages de sable blanc bordant l'océan Indien, a particulièrement souffert en raison de restrictions de déplacement émises par plusieurs capitales occidentales, notamment après une série de raids meurtriers des shebab sur des villages côtiers et des véhicules dans la région de Lamu, à une centaine de km de la frontière somalienne, qui avaient fait une centaine de morts en juin et juillet 2014.
Avec AFP