"Le préjudice se monte à plusieurs millions d'euros, dont principalement des bijoux. Le montant total est encore en cours d'évaluation", a déclaré la police de la capitale française.
La star a été agressée par des assaillants armés déguisés en policiers, avait auparavant fait savoir sa porte-parole. "Elle est vraiment très sonnée, mais, physiquement, elle est indemne", avait précisé la porte-parole, contactée depuis New York.
Kim Kardashian, 35 ans, était à Paris pour la Fashion Week lorsque l'agression s'est produite.
"Deux hommes armés et masqués" ont fait irruption dans sa chambre d'hôtel et l'ont tenue en joue, a expliqué sa porte-parole.
Au même moment, à New York, son époux Kanye West chantait depuis une heure au festival The Meadows lorsqu'il a lancé au public "désolé, le concert est fini", avant de s'éclipser.
Un responsable du festival a ensuite expliqué que le chanteur était parti en raison d'une "urgence familiale".
La maire de Paris défend les conditions de sécurité
La maire de Paris Anne Hidalgo a affirmé lundi que l'agression subie par la star américaine Kim Kardashian était un "acte très rare" et qu'il était possible de visiter la capitale française "dans de bonnes conditions de sécurité".
Dans un communiqué, Mme Hidalgo assure avoir "toute confiance en les forces de police (...) pour identifier et appréhender rapidement les auteurs" de l'agression dont la star de téléréalité, qui était à Paris pour la Fashion week, a été victime.
Des hommes armées se sont introduits dans la nuit de dimanche à lundi dans la résidence de luxe où séjournait la jeune femme, qu'ils ont ligotée avant de lui voler pour neuf millions d'euros de bijoux.
Cet acte "très rare, survenu dans un lieu privé", ne met pas "en cause la sécurité de l'espace public parisien", poursuit l'élue socialiste. Il est "possible de se rendre dans la capitale française, de la visiter et d'y pratiquer des loisirs, dans de bonnes conditions de sécurité."
Anne Hidalgo appelle également ses adversaires politiques à se garder de toute récupération. Dans un "contexte touristique compliqué (...), utiliser ce fait divers à des fins de polémique reviendrait à porter directement atteinte au secteur du tourisme et aux 500.000 emplois qu'il représente" dans la région parisienne.
Un peu plus tôt, la députée Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, avait estimé que l'agression de Kim Kardashian démontrait "l'urgence générale" à améliorer la sécurité à Paris.
"On peut faire toutes les publicités qu'on veut, pour très cher, sur +I love Paris+, sur l'image de Paris, 'Venez à Paris', le tourisme, là toutes ces pubs viennent d'être annulées brutalement par l'affaire Kim Kardashian", avait-elle ajouté.
La capitale française subit déjà une baisse de la fréquentation touristique liée à la série d'attentats jihadistes ayant frappé le pays depuis janvier 2015 (238 morts). Paris a ainsi enregistré une baisse de 11,4% des nuitées d'hôtel sur les sept premiers mois de 2016, selon les derniers chiffres officiels.
Avec AFP