Cette annonce intervient un mois après une polémique en France autour du slogan anglais de l'autre candidat à l'organisation, Paris-2024.
Ce slogan, "Made for sharing" ("Venez partager"), a suscité l'indignation de l'Académie Française et des associations de défense de la langue française, qui contestent le choix de l'anglais. Paris-2024 a estimé que cette polémique n'avait pas lieu d'être, arguant du fait que sa candidature avait deux "signatures": l'une en français, "Venez partager", l'autre en anglais pour l'international, "Made for sharing".
"LA 2024 ne se contentera pas de mettre en oeuvre la règle 23 de la Charte olympique sur le bilinguisme --français et anglais-- des annonces et de la signalétique", ont indiqué lundi les promoteurs de la candidature américaine à l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie.
Le comité "veillera à la présence de bénévoles francophones qui apporteront un soutien linguistique aux athlètes et autres participants et leur feront se sentir comme chez eux", ont-ils indiqué.
LA 2024 "s'engage également à rendre hommage tout au long de l'Olympiade culturelle, aux influences francophones sur la culture américaine et internationale", a ajouté LA 2024.
Le président de LA 2024 Casey Wasserman a rappelé que "le français (était) la langue olympique originelle": "LA 2024 est profondément résolu à fêter et promouvoir cette langue magnifique", a-t-il conclu.
Interrogé par l'AFP, le coprésident du Comité de candidature Paris-2024 Bernard Lapasset a déclaré: "Merci à Los Angeles, c'est très bien."
"Nous l'avons déjà fait avec l'anglais, eux le font avec le français. Aujourd'hui, il faut vraiment être actif sur le plan international, avoir un dispositif international. Si LA fait la même chose que nous, pourquoi pas? Il faut savoir marquer son territoire", a ajouté M. Lapasset.
Los Angeles qui a organisé les JO en 1932 et 1984, est en concurrence avec Paris pour l'organisation des JO-2024 après les retraits de Rome et de Budapest. La ville-hôte sera désignée le 13 septembre à Lima.
Avec AFP