AMÉRIQUE D'ABORD: le slogan de Donald Trump, qui résume son idéologie politique depuis son arrivée au pouvoir.
BANNON, Steve: Ancien conseiller stratégique du président, aux idées très droitières et nationalistes, qui continue de défendre le "trumpisme" depuis son éviction de la Maison Blanche en août. Il a repris la tête du site d'informations Breitbart.
CHANGEMENT CLIMATIQUE: le président climato-sceptique a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le changement climatique, faisant de son pays le seul à rester en marge de cette coalition mondiale, avec la Syrie.
CLINTON, Hillary: Près d'un an après sa victoire, le républicain continue de s'en prendre régulièrement à son adversaire démocrate, toujours surnommée "Hillary la crapule", accusée de bénéficier du soutien de la Silicon Valley, des Russes et des médias.
CONWAY, Kellyanne: une proche conseillère du président à l'origine de l'expression "faits alternatifs", utilisée pour défendre les affirmations - erronées - de la Maison Blanche qui assurait que l'investiture de Donald Trump avait rassemblé plus de spectateurs que celle de Barack Obama en 2009.
DREAMERS: 690.000 jeunes clandestins surnommés "Dreamers" (rêveurs) disposent d'un permis de séjour temporaire, en vertu d'un programme créé par Barack Obama, que Donald Trump a supprimé. Ils disposent de six mois de sursis avant que le Congrès ne légifère sur leur sort.
EXCLAMATION. point d': Le signe de ponctuation préféré de Donald Trump, qui vient souvent conclure ses tweets rageurs.
FAKE NEWS: fausses informations. La manière dont la Maison Blanche décrit la couverture médiatique de la presse quand elle n'est pas favorable à son locataire.
GORSUCH, Neil: Juge conservateur nommé à la Cour suprême par M. Trump en janvier. La décision a été approuvée par le Sénat, dans ce qui est l'une des rares victoires politiques de Donald Trump depuis le début de son mandat.
IRAK: pays du Moyen-Orient que le président a confondu avec la Syrie, lors d'une interview télévisée. Il évoquait les frappes sur une base aérienne de Bachar al-Assad, après l'attaque au gaz sarin de Khan Cheikhoun.
KUSHNER, Jared: gendre et haut conseiller du président, notamment impliqué dans le processus de paix israélo-palestinien. Il a reconnu avoir utilisé sa messagerie personnelle non sécurisée pour communiquer avec d'autres responsables de l'exécutif.
LIMOGEAGE: Sept membres importants de l'administration Trump ont démissionné ou ont été forcés de prendre la porte en un an (Tom Price, Sebastian Gorka, Steve Bannon, Anthony Scaramucci, Reince Priebus, Sean Spicer, Michael Flynn).
MUR: le président entend toujours construire un mur anti-immigration avec le Mexique. Le mur devra être transparent par endroits et sera également recouvert de panneaux solaires, pour financer sa construction, a précisé le chef de l'Etat.
NUCLÉAIRE: arme. La Corée du Nord la possède mais a été prévenue par le chef des armées américain: "le feu et la colère" s'abattront sur elle si elle continue de menacer les Etats-Unis.
OPIACÉS: la crise de dépendance aux opiacés, véritable fléau tuant près de 150 Américains par jour, a poussé le président à déclarer "l'urgence de santé publique d'ampleur nationale".
PORTO RICO: après l'ouragan Harvey qui a ravagé ce territoire américain en septembre, le milliardaire a notamment reproché à l'île de "déstabiliser" le budget des Etats-Unis, avant de distribuer des rouleaux de papier essuie-tout à des habitants à la manière d'un basketteur marquant un panier.
QI: Donald Trump ne croit pas la chaîne NBC News, qui a rapporté que son secrétaire d'Etat Rex Tillerson l'avait traité de "débile" à la fin d'une réunion au Pentagone. Mais, visiblement vexé, il a quand même déclaré: "S'il l'a dit, je pense qu'il faudra comparer nos tests de QI. Et je peux vous dire qui va gagner".
RUSSIE: le pays soupçonné de collusions avec la campagne du républicain pour remporter la victoire sur Hillary Clinton en 2016. L'affaire russe et les nombreuses enquêtes auxquelles elle a donné lieu empoisonnent la vie du président. En mai, ce dernier a renvoyé James Comey, le directeur du FBI, qui enquêtait sur ce dossier. Depuis un procureur spécial indépendant, Robert Mueller, a été nommé et il vient de mettre en accusation trois anciens membres de l'équipe de campagne de M. Trump, accusés notamment de complot contre les Etats-Unis, blanchiment et fausses déclarations.
SCARAMUCCI, Anthony : éphémère directeur de la communication de la Maison Blanche, il n'est resté en poste que 10 jours. La faute à une interview dans laquelle il a utilisé des insultes particulièrement ordurières à l'encontre d'autres responsables de la Maison Blanche.
TWITTER: Le moyen de communication préféré du président, qui multiplie coups de gueule et déclarations politiques sur le réseau social aux 140 caractères. Il y compte plus de 40 millions de "followers", aime-t-il à rappeler.
USA: bien détacher les lettres en le prononçant, en accentuant le "A". Chant de campagne répété par la foule pendant les discours de campagne de M. Trump.
VOLUPTUEUSE: Mot utilisé par l'ancien magnat de l'immobilier pour désigner sa fille Ivanka quand elle était plus jeune. Il avait également déclaré qu'il sortirait "totalement" avec elle si elle n'était pas sa fille, et était d'accord pour qu'on la qualifie de "bonne".
WASHINGTON: capitale des Etats-Unis, que Donald Trump avait qualifiée de "marigot". Il s'en échappe souvent les week-ends pour se rendre dans l'un de ses clubs de golf.
XÉNOPHOBIE: accusation portée contre Donald Trump par beaucoup de ses détracteurs après la signature de ses décrets migratoires, bloqués par la justice, interdisant l'entrée sur le territoire aux citoyens de plusieurs pays à majorité musulmane.
YO-YO: jouet que l'on fait monter et descendre le long d'un fil, dégageant une impression semblable à ce que ressentent les spécialistes qui tentent d'analyser la politique du président, qui manque souvent de fil conducteur. "Ce président zigzague en permanence, c'est impossible de gouverner", s'est ainsi plaint Chuck Schumer, chef de l'opposition démocrate au Sénat.
ZERO: chiffre souvent utilisé par le président dans ses tweets, parfois en majuscules pour accentuer sa démonstration. "Nous avons eu ZÉRO vote des démocrates", écrivait-il par exemple le 20 octobre.
Avec AFP