Après Dakar, au Sénégal, le president Barack Obama arrive en Afrique du Sud alors que de nombreux Sud-Africains prient pour Nelson Mandela, hospitalisé dans un état critique à Pretoria depuis près de trois semaines.
S’adressant à la presse à bord d’Air Force One, vendredi, le président américain a cherché à minimiser les attentes concernant une visite à l’ancien président sud-africain. « Je n’ai pas besoin d’une séance de photo », a dit Barack Obama, ajoutant : « La dernière chose que je veuille est d’importuner au moment où la famille est préoccupée par l’état de Nelson Mandela. » Une éventuelle visite à l’ancien président sud-africain relève de la famille de ce dernier, a précisé la Maison-Blanche.
Lors de son séjour en Afrique du Sud, le président des Etats-Unis prévoit de se rendre dans l’Ile de Robben, site de la prison où Nelson Mandela a été incarcéré pendant près de 20 ans.
Les Sud-Africains sont partagés au sujet de la visite du chef de l'exécutif américain. Certes, un grand nombre expriment leur soutien pour M. Obama qui, comme M. Mandela, est devenu le premier président noir de son pays tout en recevant le Prix Nobel de la Paix. Mais d’autres ont l’intention de manifester samedi contre le chef de l’exécutif américain, car ils s’opposent à ses objectifs militaires et de politique étrangères.
M. Obama prévoit de prononcer une allocution devant des étudiants de Soweto, berceau de la lutte contre l'apartheid et théâtre d'un soulèvement estudiantin en 1976. La police avait tiré sur les jeunes qui protestaient contre la ségrégation raciale. Ces images avaient fait le tour du monde et lancé en quelque sorte le combat final contre le régime d’apartheid.
« D'une certaine manière, cela a fini par incarner le symbole de la résistance, le fait que vous n'avez pas à accepter l'injustice et le mal», explique aujourd’hui l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux Etats-Unis, Ebrahim Rasool.
Pour nombre d’Américains, le combat initié par les jeunes de Soweto évoque celui mené par les militants en faveur des droits civiques dans les années 1960, dont le Dr Martin Luther King. « Les leaders de la lutte pour les droits civiques disaient que nous devions être libres chez nous. Mais que nous devions aussi défendre le droit des personnes à l'étranger d’être également libres, surtout en l'Afrique du Sud », rappelle le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires africaines, Johnnie Carson.
La visite projetée à Soweto par Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, est un puissant message symbolique pour tous ceux qui ont milité contre la discrimination raciale, ajoute-t-il.
Soweto n’est plus un amalgame de bidonvilles, comme c’était le cas lorsque Nelson Mandela a été élu président en 1994. Aujourd’hui, c’est un centre touristique, culturel, où la classe moyenne s’épanouit, même si, selon l’ambassadeur sud-africain Ebrahim Rasool, il reste encore beaucoup de défis à relever, dont la pauvreté et le chômage.
S’adressant à la presse à bord d’Air Force One, vendredi, le président américain a cherché à minimiser les attentes concernant une visite à l’ancien président sud-africain. « Je n’ai pas besoin d’une séance de photo », a dit Barack Obama, ajoutant : « La dernière chose que je veuille est d’importuner au moment où la famille est préoccupée par l’état de Nelson Mandela. » Une éventuelle visite à l’ancien président sud-africain relève de la famille de ce dernier, a précisé la Maison-Blanche.
Lors de son séjour en Afrique du Sud, le président des Etats-Unis prévoit de se rendre dans l’Ile de Robben, site de la prison où Nelson Mandela a été incarcéré pendant près de 20 ans.
Les Sud-Africains sont partagés au sujet de la visite du chef de l'exécutif américain. Certes, un grand nombre expriment leur soutien pour M. Obama qui, comme M. Mandela, est devenu le premier président noir de son pays tout en recevant le Prix Nobel de la Paix. Mais d’autres ont l’intention de manifester samedi contre le chef de l’exécutif américain, car ils s’opposent à ses objectifs militaires et de politique étrangères.
M. Obama prévoit de prononcer une allocution devant des étudiants de Soweto, berceau de la lutte contre l'apartheid et théâtre d'un soulèvement estudiantin en 1976. La police avait tiré sur les jeunes qui protestaient contre la ségrégation raciale. Ces images avaient fait le tour du monde et lancé en quelque sorte le combat final contre le régime d’apartheid.
« D'une certaine manière, cela a fini par incarner le symbole de la résistance, le fait que vous n'avez pas à accepter l'injustice et le mal», explique aujourd’hui l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux Etats-Unis, Ebrahim Rasool.
Pour nombre d’Américains, le combat initié par les jeunes de Soweto évoque celui mené par les militants en faveur des droits civiques dans les années 1960, dont le Dr Martin Luther King. « Les leaders de la lutte pour les droits civiques disaient que nous devions être libres chez nous. Mais que nous devions aussi défendre le droit des personnes à l'étranger d’être également libres, surtout en l'Afrique du Sud », rappelle le sous-secrétaire d'Etat américain aux affaires africaines, Johnnie Carson.
La visite projetée à Soweto par Barack Obama, le premier président noir des Etats-Unis, est un puissant message symbolique pour tous ceux qui ont milité contre la discrimination raciale, ajoute-t-il.
Soweto n’est plus un amalgame de bidonvilles, comme c’était le cas lorsque Nelson Mandela a été élu président en 1994. Aujourd’hui, c’est un centre touristique, culturel, où la classe moyenne s’épanouit, même si, selon l’ambassadeur sud-africain Ebrahim Rasool, il reste encore beaucoup de défis à relever, dont la pauvreté et le chômage.