Au Sénégal, l’agriculture occupe une place importante dans l’économie, elle représente 7,2 % produit intérieur brut.
Le pays présente une série de facteurs qui le rendent attractif pour les investissements dans l’agriculture et l’agro-industrie.
Pour Abdou Salam Fall, certaines contraintes minent le secteur. Ce quadragénaire souhaite que sa doléance soit prise en compte par le prochain président élu. Pour lui, le développement de l'agriculture peut impacter positivement toute une région.
"Les droits de douane sont suspendus, certains droits fiscaux sont aussi suspendus. En tout cas on ne les paye pas de manière à ce que nos prix de revient puisse être compétitifs et qu’on puisse exporter et être en concurrence avec le marché européen avec d’autres sociétés. Cela peut amener 2500 emplois au bas mot sans compter l’effet d’entraînement de toute l’économie locale. Le transport qu’on développe, la restauration, l’habitat social et plein d’autres choses qui permettent de booster l’économie de la région".
L’élevage aussi occupe une place appréciable dans l’économie sénégalaise. Il constitue, comme l’agriculture, l’une des principales activités génératrices de revenus et pourvoyeuses d’emplois.
Mais les éleveurs sont confrontés à de nombreuses difficultés et pour Ousmane Tall, le futur président doit entreprendre des réformes.
"Il faut des fermes agricoles pour une bonne prise en charge du cheptel. Il faut arrêter de faire de la politique politicienne et voire ce qui peut nous permettre de nous développer. Il faut favoriser les échanges de races avec les autres pays, aider les éleveurs à produire du lait local et faire en sorte que l’herbe pour les troupeaux poussent quelle que soit la période de l’année".
Les attentes sont nombreuses du point de vue économique, notamment dans l’agriculture et l’élevage qui sont des filières génératrices de revenus.
D’après beaucoup de Sénégalais, le président élu doit faire de ces questions une priorité et surtout faire des réformes pour améliorer la vie de la population rurale qui est souvent la plus démunie.
