Des dizaines de véhicules de police aux sirènes retentissantes ont déferlé devant l’immeuble suspecté d’abriter un tireur. Mais après plus deux heures de fouilles minutieuses, la police a signalé que la zone était "bien tranquille". La police a indiqué avoir reçu des appels d’urgence faisant état d’une possible fusillade.
Des policiers bien armés ont fouillé chaque salle de l’immeuble en question, dans lequel un militaire qui travaillait sous contrat avait tué par balle 12 travailleurs civils deux ans plus tôt. L’homme était impliqué dans l’incident de septembre 2013, il avait été abattu par la police.
Les autorités ont ordonné aux civils et militaires qui arrivaient tôt le matin de rester à l’extérieur du bâtiment pendant que l’enquête suivait son cours. Des reportages de télévision depuis le lieu de l’incident ont montré des policiers portant des gilets pare-balle se dirigeant sur les lieux.
Les autorités restent sur le qui-vive, à la veille de la fête nationale de l’Indépendance, célébrée chaque année le 4 juillet. La population a été placée sur pied d’alerte, et chaque incident présumé est pris très au sérieux.