"Je voudrais (...) présenter solennellement, à vous personnellement (le président Alassane Ouattara) et à la nation toute entière nos sincères excuses", a affirmé le général qui avait été nommé chef d'Etat-Major après la mutinerie de janvier mais qui n'avait pas réussi à éviter la réplique de mai.
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"L'année 2017, il faut le dire, a été marquée par des mutineries qui ont remis en cause les fondements de notre armée (...) Le mouvement d'humeur a amené à s'interroger sur le degré de loyauté et d'engagement envers la mère patrie", a-t-il reconnu.
Ces mutineries "ont eu des graves conséquences économiques et sociales sur notre pays", a rappelé le général, promettant de "redorer le blason terni" de l'armée qui "doit cesser d'être un problème"
Selon lui, 230 militaires ont été radiés de l'armée en 2017.
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D'anciens rebelles intégrés dans l'armée se sont mutinés en janvier puis en mai 2017, obtenant finalement le paiement de 12 millions de francs CFA (18.000 euros) pour chacun des 8.400 d'entre eux. Cette crise a terni l'image de stabilité retrouvée du pays après la crises politico-militaire de 2010-2011 et fragilisé le président Alassane Ouattara et l'équipe gouvernementale.
Dans son allocution télévisée de Nouvel An, le président Ouattara avait affirmé sa volonté de transformer l'armée en une force "véritablement républicaine".
Fin décembre, un millier de militaires ont quitté l'armée dans le cadre d'une réforme.
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De source militaire, l'armée ivoirienne comptait avant ce départ, 23.000 hommes du rang (dont 13.000 issus de la rébellion qui a tenu le nord du pays de 2002 à 2011), et pas moins de 15.000 sous-officiers.
Les autorités avaient promu massivement des militaires du rang, en intégrant d'anciens rebelles. Les experts estiment qu'une armée doit avoir 20/30% de sous-officiers et 65/70% de militaires du rang.
Avec AFP