Lors d'un vol test le 4 juin, le drone a transféré du carburant à un F/A-18 Super Hornet, "démontrant la capacité du MQ-25 Stingray à effectuer sa mission principale de ravitaillement en vol", détaille le groupe dans un communiqué.
Le T1 avait déjà effectué 25 vols test évaluant à la fois l'aérodynamique de l'avion et du système de ravitaillement en vol.
Il doit être envoyé d'ici la fin de l'année sur un porte-avion à Norfolk, en Virginie, pour y effectuer d'autres essais.
Boeing avait décroché en 2018 un contrat auprès du ministère de la Défense des États-Unis d'une valeur de 805 millions de dollars pour développer cet appareil.
Il doit à terme remplir le rôle de ravitailleur, lancé et récupéré par un porte-avions, joué actuellement par les F/A-18, "permettant une meilleure utilisation des avions de combat et aidant à étendre la portée de l'escadre aérienne des porte-avions", remarque le constructeur.
Le développement de cet appareil marque une nouvelle étape dans l'intégration des drones dans les activités militaires, de plus en plus courante. C'est en 2013 qu'un prototype de drone furtif, le X-47B, avait pour la première fois apponté sur un porte-avions américain.