Israël n'a pas réagi dans l'immédiat à cette annonce.
Des dizaines de milliers de Palestiniens devraient se rassembler samedi en différents points le long de la barrière israélienne pour marquer le premier anniversaire des "Marches du retour", mobilisation qui a contribué à de vives tensions depuis le 30 mars 2018.
Ils réclament outre la levée du blocus israélien de la bande de Gaza le droit de revenir sur les terres qu'eux-mêmes ou leurs parents ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création d'Israël en 1948.
L'Egyte, traditionnelle intermédiaire entre le Hamas et Israël, ainsi que l'ONU tentent d'éviter une nouvelle escalade de la violence à la frontière.
Un délégation égyptienne a négocié avec le Hamas et d'autres groupes palestiniens jusqu'aux premières heures vendredi, selon les deux responsables du Hamas.
L'un d'entre eux, qui a pris part aux pourparlers avec les Egyptiens, a indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que son mouvement appuyait une proposition égyptienne de maintenir les manifestants à plusieurs centaines de mètres de la frontière.
En échange, les Egyptiens "nous ont informés qu'Israël ne va pas faire un usage excessif de la force", a indiqué ce responsable du Hamas.
Les Israéliens ont ainsi promis de ne pas tirer sur les manifestants sauf s'ils s'approchent du mur de sécurité séparant le territoire israélien de l'enclave palestinienne, a-t-il dit.
Par ailleurs, l'Etat hébreu s'est aussi engagé à autoriser le Qatar à augmenter son aide financière à Gaza, selon la même source.
L'autre responsable du Hamas a confirmé ces déclarations.
Depuis le lancement de la "Grande marche du retour", le 30 mars 2018, au moins 258 Gazaouis ont été tués par des tirs israéliens. Deux soldats israéliens ont aussi trouvé la mort.