Les autorités du Pendjab indien (nord-ouest) supervisaient l'évacuation de villages situés dans une bande de dix kilomètres parallèle à la frontière pakistanaise.
Un millier de localités, réparties sur six districts pendjabis le long de la barrière barbelée, pourraient être concernées.
L'Inde craint des représailles du Pakistan en réaction à ses opérations militaires de jeudi.
En tracteur, en camion ou à moto, des familles entières s'acheminaient vers des camps temporaires où "le nécessaire a été fait pour que les résidents évacués ne rencontrent aucune gêne", ont déclaré les autorités du Pendjab.
La tension est encore montée d'un cran entre l'Inde et le Pakistan après l'annonce jeudi par New Delhi que son armée avait conduit une série de raids commandos le long de la frontière de facto avec le Pakistan au Cachemire, région revendiquée par les deux puissances nucléaires.
Mais cette version est farouchement démentie par Islamabad, qui parle d'un simple échange de feu au-dessus de la ligne de démarcation des deux pays.
Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a convoqué son conseil des ministres vendredi, avec à l'ordre du jour les tensions dans cette région que les deux frères ennemis se disputent depuis près de 70 ans, et qui traverse depuis juillet un regain de tension.
Avec AFP