Lors de la publication mardi de ce panorama sur les entraves à la liberté de culte et de croyance dans près de 200 pays, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a notamment déploré que l'Iran "continue de condamner à mort des personnes au nom de lois vagues sur l'apostasie".
"L'Iran considère ce rapport comme sans fondement et biaisé et estime qu'il n'a été fait que dans un but politique", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghassemi, selon le site internet du ministère.
Il a ajouté que Washington devrait se regarder dans la glace en ce qui concerne les discriminations, notamment envers sa population de religion musulmane.
"Les musulmans aux Etats-Unis font quotidiennement face à des actes violents et discriminatoires de la part d'organes gouvernementaux comme la police ou les forces de sécurité", a dit M. Ghassemi.
Le rapport américain estime en outre que le gouvernement iranien "continue de harceler, interroger et arrêter des bahaïs, des chrétiens, des musulmans sunnites et d'autres minorités religieuses", l'accusant aussi d'avoir recours à un discours antisémite et négationniste.
Avec AFP