"Quelque 170.000 personnes pourraient être affectées par les inondations cette année au Niger, notamment dans les régions de Dosso et de Niamey", dans le sud-ouest, prévient le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey, dans son bulletin.
Les "prévisions" pour la période de juillet à septembre 2018 "laissent entrevoir de fortes pluies" dans plusieurs régions du pays et qui risquent d’engendrer "des inondations importantes".
La saison des pluies vient de démarrer au Niger. En dépit de sa courte durée – au plus trois mois - et de la faiblesse des précipitations, ce pays fait face depuis quelques années à des inondations récurrentes, y compris dans les zones très désertiques du nord.
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Un paradoxe dans cet Etat très sec où les mauvaises récoltes sont habituellement dues à la sécheresse.
Cette année, les autorités ont annoncé l'achèvement de la construction de plusieurs digues, afin de mettre des milliers de résidents de la capitale à l'abri d'inondations mortelles, provoquées par les crues du fleuve Niger.
En 2017, 56 personnes, dont une vingtaine à Niamey, ont péri dans des inondations qui ont affecté plus de 206.000 personnes.
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Plus de 12.000 habitations ont été détruites, 16.000 têtes de bétail décimées et plus de 9.800 hectares de cultures endommagés, selon l'ONU.
En 2012, des inondations avaient tué des dizaines de personnes et fait quelque 500.000 sinistrés, provoquant des dégâts estimés à environ 148 millions d'euros, selon un bilan officiel.
Avec AFP