L'Ukraine reste sous attaque des forces russes qui se frayent un chemin vers la capitale, Kiev.
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont renforcé ces derniers jours les sanctions contre l'infrastructure financière de la Russie, ciblant des banques comme VTB et Sberbank. Ce sont les deux plus grandes banques du pays et elles représentent la moitié du système bancaire de la Russie.
Dans l’émission "This Week" de la chaîne américaine ABC, l'attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a expliqué ces sanctions en ces termes: “Les sanctions que nous avons annoncées hier mettent la Russie sur un pied d'égalité avec l'Iran, la coupant d'un système bancaire avec la communauté mondiale. Nous avons aussi sanctionné 80 % de leurs banques et de leur secteur financier".
Le président russe Vladimir Poutine, qui a ordonné jeudi dernier l'invasion de l'Ukraine, a qualifié ces sanctions d'"inamicales". Il a mis en alerte des forces de dissuasion nucléaire, signalant une préparation accrue à l'assaut contre l'Ukraine.
Dans l'émission "This Week" de la chaîne ABC, dimanche 27 février, l’ambassadrice d'Ukraine aux États-Unis, Oksana Markarova, a appelé les entreprises américaines à quitter la Russie.
"Il est temps de penser à sauver des réputations et à ne pas coopérer avec un régime qui se retrouvera à La Haye pour tout ce qu'il a fait et fait maintenant en Ukraine”, a indiqué la diplomate.
Pour le sénateur américain Tom Cotton, les sanctions de la Maison Blanche ne vont pas assez loin.
“Il est temps de retirer toutes les institutions financières russes du système de paiement international. Il est temps d'imposer des sanctions sur les exportations de pétrole et de gaz de Poutine", a affirmé Tom Cotton.
L'Ukraine a accepté une rencontre avec la Russie pour des pourparlers de paix, sans conditions préalables, à un endroit le long de la frontière avec la Biélorussie. A travers le monde, des manifestations appellent à la paix. C’est aussi le cas à Washington, où le président Joe Biden doit prononcer mardi son discours sur l'état de l'Union devant une session conjointe du Congrès.