Le Conseil doit se réunir à la mi-journée (17H00 GMT) pour se pencher sur un texte condamnant les violences et menaçant de sanctions les dirigeants burundais qui incitent à la violence.
Le Burundi est sorti il y a moins de 10 ans d'une longue guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts entre 1993 et 2006.
Au moins 240 personnes ont été tuées et plus de 200.000 personnes ont quitté le pays depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé en avril qu'il briguait un troisième mandat, jugé anticonstitutionnel par l'opposition. M. Nkurunziza a été réélu en juillet lors d'un scrutin controversé, qui n'a pas interrompu la flambée des violences, désormais armées.
La communauté internationale redoute des violences à grande échelle, certains durs du pouvoir burundais ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l'histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.
Avec AFP