L'opposant, vêtu de blanc et coiffé d'un chapeau bleu, est arrivé en jet privé à l'aéroport de Ndjili et s'est rendu à pied jusqu'au lieu du rassemblement, Place Sainte-Thérèse, dans la commune de Kimbanseke.
Encadré par la police, le meeting a eu lieu sans incidents.
À la tribune, M. Katumbi a fustigé les hommes au pouvoir, qu'il a qualifiés de "voleurs" et de "menteurs".
"Je viens changer le pays, je viens libérer le pays", a-t-il déclaré, sous les acclamations de la foule.
L'opposant a également évoqué la question de sa nationalité, au cœur d'une polémique soulevée en milieu de semaine par le ministre de la Défense et ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba, qui a insinué qu'il était Zambien.
"Ils ont menti en disant que je ne suis pas Congolais pour nous intimider, je suis Congolais, ce pays est mon pays", a-t-il lancé.
Dans l'assistance, les partisans de M. Katumbi étaient enthousiastes.
"Son message est clair, il est venu pour mettre fin à la souffrance de la population", a estimé Papa Shabani, 61 ans.
"Il a fait ses preuves au Katanga, avec lui le Congo va être redressé", a déclaré Junior Kalume, partisan de longue date de Katumbi.
Au démarrage de la campagne officielle, le 19 novembre, il y avait 26 candidats à la présidentielle, élection à un seul tour organisée en même temps que des législatives, provinciales et municipales. Parmi eux le président sortant Félix Tshisekedi, candidat à un second mandat.
Depuis, quatre se sont ralliés à Moïse Katumbi : Augustin Matata Ponyo, Seth Kikuni, Franck Diongo et Delly Sesanga.
Parmi les opposants encore en lice figurent Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, et le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action en faveur des femmes violées.
La clôture de la campagne est fixée au 18 décembre.
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