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L'opposition sud-africaine réclame une enquête du FBI sur le président Ramaphosa


Cyril Ramaphosa est visé par une plainte déposée début juin par l'ex-chef du renseignement sud-africain.
Cyril Ramaphosa est visé par une plainte déposée début juin par l'ex-chef du renseignement sud-africain.

Le principal parti d'opposition en Afrique du Sud a indiqué mardi demander une enquête du FBI sur une mystérieuse affaire de cambriolage qui gêne le président Cyril Ramaphosa, accusé de blanchiment et corruption.

L'Alliance démocratique (DA) a indiqué lors d'une conférence de presse avoir écrit au bureau de l'agence américaine à Pretoria, demandant "une enquête sur les accusations de blanchiment d'argent par le président".

M. Ramaphosa, 69 ans, est visé par une plainte déposée début juin par l'ex-chef du renseignement sud-africain, Arthur Fraser. Ce dernier l'accuse d'avoir dissimulé à la police et au fisc un cambriolage datant de 2020, au cours duquel l'équivalent de 4 millions de dollars cachés dans du mobilier ont, selon lui, été volés.

M. Fraser accuse le président d'avoir organisé "l'enlèvement des suspects" et "leur interrogatoire dans sa propriété" avant de les corrompre pour s'assurer de leur silence.

Un ex-chef du renseignement porte plainte contre Ramaphosa
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Le chef d'Etat à la tête d'une important fortune personnelle a reconnu que de l'argent avait été volé, mais conteste le montant avancé. Il nie avoir jamais volé d'agent à quiconque et a dénoncé de "sales coups" et des "intimidations". L'argent était tiré de la vente d'animaux de sa ferme située au nord de Johannesburg, a-t-il expliqué.

Le leader du DA a précisé avoir demandé au FBI "d'enquêter sur l'origine des fonds" et de déterminer si l'argent était entré en Afrique du Sud légalement et s'il avait été déclaré. "Une transaction en espèces en Afrique du Sud portant sur 4 millions de dollars est profondément suspecte", a estimé John Steenhuisen.

L'affaire embarrasse M. Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille et cherche à être investi par le parti au pouvoir, l'ANC, pour briguer un nouveau mandat lors de la présidentielle de 2024.

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