"A cette étape décisive du processus électoral, le président de la Commission réitère la nécessité pour l'ensemble des acteurs concernés (...) de tout mettre en œuvre pour un scrutin paisible, transparent et véritablement inclusif", déclare dans un communiqué le président de la Commission de l'Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
"Il est crucial, de ce point de vue, d'assurer le respect scrupuleux des droits et libertés de tous les Congolais (...) ainsi que de mettre en œuvre des mesures de décrispation appropriées pour crée un environnement propice à une compétition électorale équitable", ajoute-t-il.
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Le président "note avec satisfaction la réaffirmation par le président Kabila, lors de son message à la Nation du 19 juillet 2018, de la tenue des élections à la date prévue et de son engagement concernant le respect de la Constitution".
Depuis, M. Kabila est resté muet sur ses intentions à deux jours du 8 août, date limite du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle. Il ne peut pas se représenter d'après la Constitution.
L'un de ses principaux adversaires, son ex-allié Moïse Katumbi, est venu vendredi et samedi à la frontière zambienne de la République démocratique du Congo d'où il affirmait vouloir rentrer pour déposer sa candidature avant l'échéance du 8 août à 16h30.
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M. Katumbi a été vu vendredi dans les installations des services zambiens de l'immigration à Kasumbalesa par un journaliste de RFI.
Du côté congolais, la frontière était fermée et les forces de sécurité étaient déployées, affirment M. Katumbi et son entourage. La présence des forces de sécurité est confirmée par de nombreux témoins.
"Des personnes l’ont vu à Kasumbalesa mais pas au poste frontalier avec la RDC", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement Lambert Mende.
Avec AFP