Réunie au siège de l'UDPS à Kinshasa, la base du parti a donné 48 heures à son président Félix Tshisekedi pour se retirer de l'accord signé la veille avec six autres opposants à Genève, a ajouté M. Kabund.
Les militants demandent aussi à M. Tshisekedi de maintenir sa candidature, et ne pas se retirer au profit de M. Fayulu.
"On ne comprend pas pourquoi il peut se désengager pour un candidat impopulaire. Pour nous à l'UDPS c'est un affront. Nous disons que le président Tshisekedi doit se ressaisir et revenir à la raison", a affirmé M. Kabund.
M. Tshisekedi a été désigné en mars par le congrès de l'UDPS président et candidat de son parti fondé en 1982 par son père Etienne, mort le 1er février 2017.
M. Kabund a pris la parole devant les militants très remontés contre l'accord de Genève, alors que M. Tshisekedi n'était toujours pas rentré en RDC.
Certains militants envisageaient lundi une destitution de M. Tshisekedi s'ils n'obtempéraient pas.
"Nous lui demandons juste de retirer sa signature. S'il refuse, c'est nous qui dirigeons l'UDPS, ce n'est pas lui. Il ne sera même plus président de l'UDPS", a dit Papy, qui se présente comme un "combattant" de l'UDPS.
"Nous demandons à notre président de retirer sa signature. Au cas contraire - c'est la base qui décide - il sera destitué", a ajouté Simon Kashama, militant de l'UDPS.
"On a pas fait 36 ans de lutte pour chercher un candidat commun, mais pour chercher une alternance, conquérir le pouvoir", a-t-il poursuivi.
Des militants rencontrés devant le siège de l'UNC de Vital Kamerhe, un autre candidat signataire, tenaient le même discours contre l'accord de Genève. L'UNC était en réunion lundi après-midi.
Avec AFP