La présidentielle de vendredi à Madagascar apportera-t-elle la stabilité tant souhaitée après cinq années de crise politique ? C’est, en tout cas, le vœu de l’UNICEF, qui signale que dans ce pays où environ 92% de la population vit avec seulement deux dollars par jour, il n’y a plus de temps à perdre.
En effet, les problèmes se sont accumulés à Madagascar depuis le renversement du président Marc Ravalomanana en 2009 dans un coup de force soutenu par l’armée et conduit par le maire de la capitale, Andry Rajoelina. La crise politique a marqué les cinq dernières années, entraînant un mépris quasi-total des besoins de la majorité des 22 millions de Malgaches.
Pour Steven Lauwerier, représentant de l’agence onusienne à Madagascar, le vote du 25 octobre est une occasion en or pour que le pays soit remis sur les rails.
Le coup de force de Rajoelina a, en effet, entraîné la suspension de l’aide internationale dont dépendaient 40% du budget de l’État. Conséquence de cette suspension, le gouvernement malgache a effectué des réductions drastiques dans ses programmes sociaux.
Lauwerier dit que le fardeau est retombé sur les familles qui se sont vues obligées de payer pour envoyer leurs enfants à l’école. Un million et demi d’enfants malgaches ne vont pas à l’école pour le moment, signale le représentant de l’UNICEF, et c’est une génération perdue. Les gens ont dû également payer beaucoup plus, dit-il, pour l’accès aux soins de santé… « Les vraies victimes, ce sont les plus vulnérables de la société », ajoute Steven Lauwerier qui pense que la population fonde beaucoup d’espoir sur l’élection présidentielle de vendredi pour que la situation s’améliore.
Trente-trois candidats sont dans la course. Si aucun d’entre eux n’obtient la moitié des suffrages au premier tour, les deux principaux gagnants s’affronteront dans un second tour, le 20 décembre, date à laquelle auront également lieu les législatives.
En effet, les problèmes se sont accumulés à Madagascar depuis le renversement du président Marc Ravalomanana en 2009 dans un coup de force soutenu par l’armée et conduit par le maire de la capitale, Andry Rajoelina. La crise politique a marqué les cinq dernières années, entraînant un mépris quasi-total des besoins de la majorité des 22 millions de Malgaches.
Pour Steven Lauwerier, représentant de l’agence onusienne à Madagascar, le vote du 25 octobre est une occasion en or pour que le pays soit remis sur les rails.
Le coup de force de Rajoelina a, en effet, entraîné la suspension de l’aide internationale dont dépendaient 40% du budget de l’État. Conséquence de cette suspension, le gouvernement malgache a effectué des réductions drastiques dans ses programmes sociaux.
Lauwerier dit que le fardeau est retombé sur les familles qui se sont vues obligées de payer pour envoyer leurs enfants à l’école. Un million et demi d’enfants malgaches ne vont pas à l’école pour le moment, signale le représentant de l’UNICEF, et c’est une génération perdue. Les gens ont dû également payer beaucoup plus, dit-il, pour l’accès aux soins de santé… « Les vraies victimes, ce sont les plus vulnérables de la société », ajoute Steven Lauwerier qui pense que la population fonde beaucoup d’espoir sur l’élection présidentielle de vendredi pour que la situation s’améliore.
Trente-trois candidats sont dans la course. Si aucun d’entre eux n’obtient la moitié des suffrages au premier tour, les deux principaux gagnants s’affronteront dans un second tour, le 20 décembre, date à laquelle auront également lieu les législatives.