Les réformes adoptées dimanche visent à rationaliser l’Union africaine et à obliger les Etats membres à respecter leurs obligations financières.
Des mesures nécessaires, estime Ibrahima Kane, directeur du bureau de Plaidoyer de l’Open Society Foundations, auprès de l'Union africaine à Dakar au Sénégal.
L'UA dépend actuellement des donateurs étrangers qui, en 2019, paieront 54% d'un budget total de 681,5 millions de dollars (596 millions d'euros).
En 2016, l'organisation continentale avait chargé le président en exercice de l'UA, le dirigeant rwandais Paul Kagame, de remanier l'organisation continentale qui est souvent considérée comme inefficace et trop dépendante des donateurs. Il a dévoilé ses propositions l'année suivante.