Après presque deux mois de restriction, ces mesures étaient très attendues par les opérateurs économiques, notamment les patrons de maquis, gros employeurs qui génèrent une activité considérable, ainsi que par les Abidjanais, réputés pour leur goût de la vie noctune.
En revanche, les lieux de spectacle, cinémas et boîtes de nuit resteront fermés jusqu'au 31 mai dans la capitale économique ivoirienne et sa région, qui comptent plus de cinq millions d'habitants (un cinquième de la population du pays).
Les établissements d'enseignement, du primaire jusqu'au supérieur, reprendront leurs activités le 25 mai, selon le communiqué.
L'état d'urgence est toutefois maintenu et les frontières restent fermées jusqu'au 31 mai, ainsi que l'isolement de la région d'Abidjan du reste du pays.
Abidjan concentre la quasi totalité des cas de coronavirus en Côte d'Ivoire (1.912, dont 24 décès). Aucun cas n'a été détecté à l'intérieur du pays depuis le 21 avril. La pandémie continue toutefois de progresser à Abidjan, avec une quarantaine de nouveaux cas recensés chaque jour.