L'ancienne star du FC Barcelone et de l'Inter Milan était "accusé d'avoir manipulé des matches de football et d'avoir violé les principes d'éthique et d'intégrité", rappelle la CAF dans un communiqué. Son jury disciplinaire a néanmoins "estimé qu'en l'état, il n'y avait pas suffisamment de preuves pour déclarer M. Samuel Eto'o Fils et M. Valentin Nkwain (président du club Victoria United, NDLR) coupables de manipulation de matches."
Mais il a également jugé que le président de la fédération camerounaise avait "gravement violé les principes d'éthique, d'intégrité et d'esprit sportif prévus à l'article 2 alinéa 3 des statuts de la CAF en signant un contrat d'ambassadeur de marque avec la société 1XBET (site de paris en ligne, NDLR) en échange d'une rémunération", et l'a condamné à une amende de 200.000 dollars.
"Cette décision est surprenante à plusieurs égards", ont réagi dans un communiqué ses avocats Florian Mbayen Hegba, Antoine Vey, Bonny Elame. "Les faits reprochés ne résultent pas d'une compétition organisée par la CAF, qui sont les seuls relevant de la compétence du jury disciplinaire comme le stipule clairement le code disciplinaire de la CAF fixant sa sphère de compétence", ont-ils ajouté.
"Par ailleurs, le jury disciplinaire a cru pouvoir statuer sur des questions d'éthique alors que la CAF ne dispose ni d'un code d'éthique, ni d'une commission d'éthique", ont déclaré ses avocats, en annonçant l'intention de leur client de "faire appel de cette décision devant le jury d'appel de la CAF".
L'ancien attaquant international, 43 ans, a récemment défrayé la chronique en raison de son bras de fer très médiatisé engagé avec le ministère camerounais des Sports, qui a choisi sans son aval un nouveau sélectionneur pour les Lions indomptables.
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