La Coupe d'Afrique des nations n'aura plus lieu en janvier, mais sera déplacée à "l'été", probablement entre juin et août.
Ce changement radical, voulu par la nouvelle direction de la Confédération africaine de football, s'explique par le nombre croissant de joueurs africains faisant l'impasse sur la CAN, actuellement jouée entre janvier et février.
L'argument "météo" avancé pendant des décennies sous la présidence Hayatou ne convainc pas la nouvelle équipe dirigeante qui a fait appel à des météorologues pour déterminer la faisabilité d'une compétition entre juin et août selon les informations obtenues par VOA Afrique.
Ces derniers ont cartographié et répertorié l'ensemble des précipitations sur le continent africain sur 365 jours. Selon les conclusions des météorologues, sauf en Afrique centrale, la pluie n'est pas un frein à l'organisation d'une CAN "estivale".
Dans le cadre de l'Afrique centrale, un calendrier modifié serait envisage pour permettre l'organisation du tournoi dans cette partie du continent.
La décision sera officialisée lors du symposium du 18 et 19 juillet 2017 à Rabat.
"Le Symposium de la Confédération Africaine de Football promettent l’écriture d’une page d’histoire dans la transformation du football africain annoncée par le président de la CAF, M. Ahmad, depuis son élection le 16 mars 2017", explique le communiqué de presse de la CAN.
Une CAN élargie
La Coupe d'Afrique des nations continuera en revanche de se jouer tous les deux ans. Un délai de quatre ans, comme le Mondial de la FIFA, n'est pas envisageable d'un point de vue économique selon la CAF.
"L'Afrique du football a besoin d'un tournoi majeur tous les deux ans", selon une source proche du dossier.
Autre révolution à venir : le nombre d'équipes qui participeront à la phase finale de la CAN.
Conformément à l'élargissement du nombre de participants aux coupes du monde de la FIFA, la CAF envisage d'augmenter le nombre de pays qualifiés de 16 à 24 voire 32.