Une déclaration du bureau du nouveau président Barrow lue jeudi soir sur la télévision d'Etat annonce le début du retrait le mois en cours.
Elle était jusque-là à 7.000 soldats, selon Reuters.
Cette force s’est déployée dans le pays pour sécuriser la population quelque temps après le refus de M. Jammeh qui avait régné depuis la prise du pouvoir dans un coup 1994, d'accepter la victoire de Barrow à l’élection présidentielle du 1er décembre.
Une déclaration du bureau de Barrow lue sur la télévision d'Etat à la fin de jeudi indique que la graduation graduelle de la force commencerait au plus tard le 19 février.
Des troupes du sénégalais voisin ainsi que du Ghana et du Nigéria constitueront l’opération réduite dont le mandat commence le 21 février et durera trois mois.
Leur mission sera principale de protéger le président Barrow et d'autres membres des institutions et du gouvernement avant que la confiance en s’établisse entre les nouvelles autorités et l'armée de Gambie, qui était un pilier du régime autoritaire de M. Jammeh.
M. Barrow avait d'abord demandé que la mission de la CEDEAO soit prolongée de six mois, a annoncé un haut responsable des Nations Unies à la fin du mois dernier.
Avec Reuters