"Tous les Chinois amateurs de football ont un rêve : accueillir une Coupe du monde en Chine", a déclaré à l'AFP Zhang Jian, vice-président de la Fédération chinoise, lors d'une interview en Inde cette semaine.
Le prochain Mondial se tiendra en Russie en 2018 et le suivant au Qatar en 2022. Or ce petit pays de la péninsule arabique est rattaché à la Confédération asiatique de football (AFC).
La Fifa imposant que le tournoi alterne entre les continents, et empêchant ainsi une confédération internationale d'organiser deux fois de suite la Coupe du monde, la probabilité pour la Chine d'obtenir l'organisation du Mondial-2026 est quasi nulle.
"Selon leur charte, c'est très difficile pour nous d'obtenir 2026", a concédé M. Zhang, laissant ses chances au pays le plus peuplé du monde d'accueillir un Mondial en 2030 au plus tôt.
"J'espère bien sûr que ça peut être plus tôt mais la Fifa a ses règles et nous respectons leurs décisions", a-t-il ajouté.
M. Zhang est candidat à un siège de représentant de l'AFC au Conseil de la Fifa mais le congrès de la confédération, qui se tenait à Goa en Inde, a été spectaculairement clos au bout de vingt minutes mercredi. Ses membres protestaient contre l'interdiction faite à un dirigeant qatarien de se présenter à l'élection.
Le président chinois Xi Jinping est désireux que son pays soit l'hôte d'un Mondial de football, compétition au prestige international, et son attribution à la Chine ne semble qu'une question de temps.
Mais au niveau sportif, la sélection chinoise reste encore loin de soulever le trophée suprême. Elle est actuellement 78e au classement Fifa, entre le petit Etat caribéen de Saint-Kitts-et-Nevis et le Guatemala.
Avec AFP