Interrogé par l'AFP sur la déclaration russe, le colonel Ryan Dillon, porte-parole de la coalition antijihadistes, a répondu: "nous ne pouvons pas confirmer ces informations à ce stade".
L'annonce de Moscou intervient alors que l'organisation jihadiste est en passe d'être chassée de Mossoul, son principal fief en Irak, et que l'étau se resserre autour de Raqa, sa "capitale" de facto en Syrie.
La Russie, principale alliée du régime syrien de Bachar al-Assad, a lancé en septembre 2015 une campagne militaire pour lui venir en aide contre les rebelles et les jihadistes.
Dans la province de Raqa, ce sont surtout les avions de la coalition dirigée par Washington qui sont en action, dans le cadre de l'offensive menée par des combattants arabes et kurdes syriens pour chasser l'EI de la ville éponyme.
Selon le ministère russe de la Défense, des bombardiers et des avions d'attaque au sol russes ont visé une réunion en mai à laquelle "se trouvait le dirigeant de l'EI" qui aurait été éliminé dans le bombardement. Les Américains ont été prévenus de l'opération, a-t-il ajouté.
Avec AFP