La Cour suprême des États-Unis s'est prononcée jeudi contre la tentative du président Donald Trump de mettre fin à un programme créé en 2012 par son prédécesseur, Barack Obama, qui offre des protections aux jeunes immigrants amenés illégalement dans le pays alors qu'ils étaient enfants.
Les juges ont confirmé, par 5 voix contre 4, que la décision d'annuler le programme DACA violait la Loi sur la procédure administrative.
Le président de la Cour, le juge de tendance conservatrice John Roberts, s'est joint à quatre juges libéraux pour conclure que les actions entreprises par l'administration Trump étaient "arbitraires et capricieuses", ce qui est interdit par la loi.
Grâce à cette décision, quelque 649 000 immigrants, pour la plupart de jeunes adultes hispaniques originaires d'Amérique latine, vont continuer d’être protégés et ils pourront obtenir un permis de travail renouvelable tous les deux ans.
En même temps, la décision n'empêche pas le président Trump de tenter à nouveau de mettre fin au programme. Mais c'est une éventualité très risquée, à quelques mois de la présidentielle du 3 novembre.