Le Produit intérieur Brut (PIB) américain n'a finalement progressé que de 2% en rythme annuel pendant cette période, au lieu de 2,2%, selon l'estimation précédente. Les analystes s'attendaient à ce que cette évaluation soit confirmée.
Pour le deuxième trimestre, les économistes prévoient un bond de l'expansion grâce aux réductions d'impôts de l'administration Trump. La première estimation en sera publiée le 27 juillet.
De janvier à mars, la consommation, locomotive traditionnelle de la première économie mondiale, a affiché une médiocre progression de 0,9%. C'est le rythme le plus faible depuis le milieu de 2013.
Les exportations, cheval de bataille de l'administration Trump, ont finalement progressé moins que prévu (+3,6% au lieu de +4,2% précédemment estimé), la déception des ventes de marchandises (+3,4% au lieu de +5,4%) n'étant pas compensée par de meilleurs contrats dans les services.
Alourdissant le solde des échanges, les importations ont en outre progressé plus rapidement (+3,2% au lieu de +2,8%).
La reconstitution des stocks a été moins solide qu'anticipé.
Au rang des bonnes nouvelles, les investissements non-résidentiels des entreprises ont grimpé plus que prévu (+10,4%) avec une progression des revenus des droits de propriété intellectuelle (+13,2%).
Les dépenses du gouvernement ont apporté aussi une contribution positive augmentant de 1,3%.
Signe de l'installation d'une inflation un peu plus soutenue, l'indice des prix PCE, hors énergie et alimentation, a progressé de 2,3% au premier trimestre, sur un an.
Cet indice trimestriel est le plus élevé en sept ans, alors que l'inflation est obstinément restée toutes ces années sous la barre des 2% l'an souhaitée par la banque centrale américaine (Fed).
Davantage que sur les chiffres du premier trimestre qui sont déjà anciens, l'intérêt des économistes se focalise sur les résultats du deuxième trimestre qui s'achève cette semaine.
Le secrétaire au Trésor de Donald Trump, Steven Mnuchin, un des architectes de la réforme fiscale destinée à doper la croissance, a assuré mercredi qu'"un très bon chiffre se profilait".
Il a repris à son compte la prévision de la Fed d'Atlanta qui tablait mercredi sur un bond de la croissance de 4,7% en rythme annuel au deuxième trimestre.
Avec AFP