Un reportage de notre correspondante à Cotonou Ginette Fleure Adandé
Au marché Dantokpa, le plus grand marché du Bénin, on rencontre un peu de tout mais surtout ces hommes et femmes qui offrent des conseils de beauté à ceux qui le demandent. Ils vendent des mélanges de savons et de pommades corporellles pour tout type de peau mais en grande partie pour ceux qui veulent s'éclaircir la peau.
C'est une bonne affaire pour ces marchants qui font jusqu'à 500.000 F CFA de chiffre d'affaire par jour.
Mais une association organise des séances de sensibilisation pour mettre en garde contre les dangers de ces produits.
Toutes les femmes béninoises ne sont pas férues de la pratique. Certaines pensent même que la dépigmentation n'est pas le signe extérieur d'une quelconque beauté.
Etonnamment, c'est parfois chez les hommes que l'on trouve les plus fervents adeptes.
Anaïs, dermatologue, reçoit des patients dont la peau reste marquée par les conséquences néfastes de l'utilisation abusive et répétée de produits dépigmentants.
La dépigmentation est un phénomène commun à bon nombre de pays africains, et la tendance est en hausse au Bénin, malgré des conséquences pourtant irréversibles.
Reportage Ginette Fleure Adandé (VOA Afrique - Cotonou)