Le motif principal du divorce entre Hugo Broos et la Fecafoot reste l’insuffisance de résultats selon le communiqué de l’instance camerounaise de football.
Le Comité de normalisation souligne que le sélectionneur n'a pas pu atteindre certains objectifs contractuels, soulignant notamment que "M. Hugo Broos n'a pas pu faire qualifier le Cameroun à la Coupe du monde 2018 en Russie".
"Le Comité de normalisation (de la Fécafoot) décide de mettre fin au contrat de travail de M. Hugo Broos", écrit la Fécafoot dans une note d'information.
Le comité de normalisation, mis en place après la dissolution de l'exécutif de la Fécafoot, indique que cette décision prendra effet "à compter de l'expiration de la période de préavis contractuel de trente jours dès signature de (cette) décision" (lundi).
"Il ne s'agit pas d'un limogeage. M. Broos restera en poste jusqu'à la fin de son contrat en février 2018", a expliqué à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de la Fécafoot.
Dans l’énumération des raisons de ce licenciement, la Fecafoot avance, entre autres, la non qualification du Cameroun pour le Mondial 2018, le refus de certains joueurs professionnels de rejoindre les Lions indomptables, du fait de la présence d’Hugo Broos à la tête de la sélection. Il est aussi reproché à monsieur Broos une mauvaise gestion de l’affaire de la ‘’Bruxelles gate’’ qui lui avait valu trois lettres d’explication.
Victorieux avec les Lions Indomptables de la CAN 2017 après une victoire sur l’Egypte (2-1), Hugo Broos est progressivement entré dans une phase de tensions avec les dirigeants du football camerounais.
En mars, juste deux mois après le sacre à la CAN, le technicien belge a livré un discours à charge sur la Fédération camerounaise de football, et menaçait à l’occasion de partir si les choses n’allaient pas dans le bon sens. Il avait ainsi dénoncé des “problèmes de gestion et de management”, mais également des retards sur le paiement des salaires et des primes.