"Si l'emploi et l'inflation continuent d'évoluer conformément à nos attentes, un nouvel ajustement des taux fédéraux sera dans ce cas probablement justifié", a déclaré la responsable dans un discours à Chicago (nord).
Il s'agirait de la troisième hausse d'intérêts depuis l'éclatement de la crise financière fin 2008 et de la première depuis l'entrée en fonctions de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. Les taux, qui influent notamment sur le coût du crédit, évoluent actuellement dans une fourchette comprise entre 0,50% et 0,75%.
Selon Mme Yellen, le resserrement de la politique monétaire serait justifié du fait de perspectives économiques "encourageantes" aux Etats-Unis et en raison de l'affaiblissement "apparent" des risques en provenance de l'étranger.
Ces deux dernières années, la banque centrale avait plusieurs fois suspendu sa normalisation monétaire face au choc du Brexit britannique et certaines turbulences financières en provenance de Chine.
Dans son discours, Mme Yellen a d'ailleurs tenu à répondre à ceux qui avaient critiqué la Fed pour avoir, selon eux, trop attendu pour mettre un terme à sa politique de taux zéro, mise en place pour soutenir la reprise aux Etats-Unis.
"Je ne vois pas de signe que la Réserve fédérale ait tardé à agir", a répliqué la dirigeante.
Pendant sa campagne, Donald Trump avait accusé la Fed de ne pas relever les taux pour faire le jeu des démocrates et ne pas provoquer de turbulences pour la fin du double mandat de Barack Obama.
Il n'a toutefois pas réitéré ces critiques depuis son arrivée à la Maison Blanche.
Avec AFP