Ce contingent doté d'une "une capacité d'intervention militaire sur court préavis" pourra "être mobilisé à la demande du gouvernement centrafricain en cas de menace sérieuse contre la paix ou les institutions du pays", a précisé l'Elysée.
"Dans la phase de stabilisation qui s'ouvre", la France continuera aussi "à participer à la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies en Centrafrique (Minusca) et à la mission de formation de l'armée centrafricaine mise en place par l'Union européenne (EUTM RCA)", a ajouté l'Elysée.
La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles de la Séléka majoritairement musulmans, qui avait entraîné une contre-offensive des milices antibalaka majoritairement chrétiennes.
L'intervention de la force française Sangaris et de la Minusca a réduit l'intensité des massacres mais n'est pas parvenue à stabiliser la situation sécuritaire dans ce pays classé parmi les plus pauvres au monde.
Environ 350 militaires français, équipés de drones d'observation, resteront présents en RCA, dont une centaine au sein de la force de l'ONU. Déployés en décembre 2013, ils ont été plus de 2.000 au plus fort de la crise.
Avec AFP