Cet accord, signé par l'AFA et l'Instance nationale tunisienne de lutte contre la corruption (INLUCC), "permettra de faciliter l'échange d'informations, d'expériences et de bonnes pratiques", a indiqué l'agence française dans un communiqué.
L'AFA et l'INLUCC ont convenu "d'échanger toutes informations pertinentes, en tant que de besoin et dans le respect de leurs attributions respectives" et de "se prêter mutuellement assistance, notamment pour la réalisation d'objectifs ou le traitement de cas d'intérêt commun".
"Je salue la signature de cet accord qui matérialise la volonté de nos deux pays de renforcer la coopération en matière de prévention des atteintes à la probité", s'est réjoui Charles Duchaine, directeur de l'AFA, cité dans le communiqué.
Pour sa part, Chawki Tabib, président de l'INLUCC, a souligné que l'accord "pose les jalons d'une coopération tuniso-française que j'espère des plus efficaces en matière de lutte contre la corruption".
En octobre, un Français et une Tunisienne, accusés de se comporter de façon indécente dans une voiture près de Tunis, ont été arrêtés puis condamnés à de la prison pour "atteinte aux bonnes mœurs" et "outrage à un fonctionnaire".
Le Premier ministre français Edouard Philippe avait, lors d'une visite à Tunis, appelé à préférer "l'utile" à "l'éclat" pour contribuer au développement économique de l'Afrique et faire face aux "défis" du continent africain et de la jeune démocratie tunisienne.
La Tunisie a adopté en avril une loi controversée contre la corruption.
La société civile proteste et des manifestations sont souvent organisées.
Avec AFP