"Cette élection a permis aux Congolais d'exprimer avec force et dans le calme leur désir d'alternance", estime lundi la porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point de presse électronique. "Nous formons le voeu que le nouveau président sache y répondre et l'appelons à poursuivre le dialogue avec l'ensemble des acteurs du pays pour y parvenir".
La France sera représentée à la cérémonie d'investiture qui devrait être repoussée à jeudi par son ambassadeur en République démocratique du Congo, précise la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
L'élection de M. Tshisekedi a été validée par la Cour constitutionnelle dans la nuit de samedi à dimanche. Il succédera au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 18 ans.
Sa victoire est contestée par l'opposant Martin Fayulu, qui s'est déclaré vainqueur de l'élection à un tour avec 60% des voix, et accuse M. Tshisekedi d'être complice d'un "putsch électoral" orchestré par le président sortant.
Le 10 janvier, avant la validation des résultats par la Cour constitutionnelle, le ministre français des Affaires é&trangères, Jean-Yves Le Drian, avait estimé que l'issue du scrutin n'était "pas conforme" aux attentes et que l'opposant Martin Fayulu en était "a priori" le vainqueur.
"La conférence épiscopale du Congo a fait des vérifications, a annoncé des résultats qui étaient totalement différents", avait-il souligné.
Avec AFP