"Nous devons faire en sorte de travailler ensemble, nous avons des intérêts communs", a déclaré M. Riester, qui effectue une visite de deux jours au Maroc, à des journalistes à la Chambre française de commerce et d'industrie de Casablanca, disant vouloir travailler "au rebond de la relation".
Rappelant la visite à Rabat du ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné fin février, qui avait pour objectif de réchauffer les liens après une série de crises diplomatiques, M. Riester a de nouveau salué les "efforts du Maroc en termes d'investissements dans le Sahara".
La France est "prête à accompagner ces efforts", a-t-il déclaré, indiquant que Proparco, filiale de l'Agence française de développement (AfD) dédiée au secteur privé, pourrait contribuer au financement d'une ligne haute tension entre Dakhla (sud du Sahara occidental) et Casablanca.
Le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, est contrôlé en majeure partie par le Maroc mais revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. L'ONU considère qu'il s'agit d'un "territoire non autonome".
La France est le premier investisseur étranger au Maroc et les échanges commerciaux ont atteint un record de 14 milliards d'euros en 2023. A Rabat, M. Riester a rencontré Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce et Mohcine Jazouli, ministre délégué de l'Investissement.
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