Le ministre grec des Finances, Euclide "Tsakalotos, m'a confirmé que le gouvernement grec accepte la nécessité que le FMI fasse partie du processus", a dit M. Dijsselbloem, également ministre néerlandais des Finances, après s'être entretenu avec son homologue hellène.
M. Tsakalotos a entamé vendredi dernier une tournée de six jours au cours de laquelle il a rencontré six de ses homologues à Rome, puis à Lisbonne, Paris, Helsinki, Amsterdam et Berlin. pour évoquer avec eux la nécessité d'entamer des discussions sur un allègement de la dette grecque.
"Partout où je suis allé, j'ai trouvé une écoute sympathique et des gens qui cherchaient des solutions et pas des problèmes", s'est félicité M. Tsakalotos, à son arrivée à la réunion de Bruxelles.
La Grèce a accepté en juillet un troisième plan d'aide internationale en cinq ans, d'un montant de 86 milliards d'euros, et s'est engagée en contrepartie à lancer de nombreuses réformes économiques et sociales.
Les représentants des créanciers -- Banque centrale européenne, Commission européenne, Mécanisme européen de stabilité, Fonds monétaire international -- doivent revenir à Athènes à partir du 18 janvier pour mener une première évaluation des progrès accomplis en six mois.
Avec AFP