"Dans le cadre du dossier de terrorisme du parquet fédéral dans lequel la police judiciaire fédérale de Bruxelles a mené dans la nuit du 7 au 8 février 2017 neuf perquisitions et onze personnes ont été emmenées pour audition, tout le monde a été libéré après audition approfondie", a précisé le parquet dans un communiqué, sans autre précision.
Ces interpellations étaient sans lien avec les attentats du 13 novembre à Paris et du 22 mars à Bruxelles. Elles s'inscrivaient "dans la problématique de combattants potentiellement de retour de Syrie", selon le parquet.
Ni arme ni explosif n'avaient été découverts lors des perquisitions conduites dans les communes de Molenbeek, Koekelberg, Laeken, Jette, Bruxelles, Liedekerke et Schaerbeek.
La Belgique est le pays de l'Union européenne qui fournit le plus de jihadistes en Irak et en Syrie proportionnellement à sa population, avec un nombre estimé de 465 combattants.
Depuis les tueries de Paris et Bruxelles, la Belgique a renforcé les mesures de sécurité et multiplié les opérations et descentes de police à mesure que se poursuivaient les enquêtes.
Avec AFP