L'un des objectifs est de réaffirmer "l'invalidité de la décision (américaine) de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et le fait qu'elle n'a aucune conséquence juridique", a déclaré Aymane Safadi lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou Gheit.
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"Nous chercherons à obtenir (...) la reconnaissance d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale, dans les frontières de juin 1967 ", a-t-il ajouté.
Ces propos interviennent après la visite samedi d'une délégation ministérielle arabe à Amman, composée des ministres des Affaires étrangères égyptien, saoudien, palestinien, marocain, émirati, en plus de M. Abou Gheit.
Ce dernier a annoncé la tenue d'une "réunion ministérielle élargie" à la fin du mois.
Lors de sa rencontre avec cette délégation, le roi Abdallah II de Jordanie a rappelé la nécessité de trouver une solution à la question de Jérusalem dans le cadre "d'un accord de paix juste et durable" entre les Palestiniens et les Israéliens.
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La Jordanie, pays gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem, a dénoncé comme "une violation du droit international" la décision de Donald Trump le 6 décembre de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
Le royaume hachémite et l'Egypte sont les deux seuls pays arabes à avoir signé un accord de paix avec l'Etat hébreu.
Israël occupe Jérusalem-Est et la Cisjordanie depuis la guerre de 1967. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
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L'Etat hébreu considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Avec AFP